Jean-Marc Parayre, musicien

Né en 1972 à Carcassonne, Jean-Marc débute la musique très jeune tout d’abord en tapant sur un vieux bidon de lessive tout en jouant de la flûte avec sa main libre, le voilà tambourinaïre. Ce qui le mène tout droit vers le conservatoire municipal de Draveil (91), il y passe alors une bonne dizaine d’années et y apprend la flûte, puis le piano et enfin la batterie. 

Pas vraiment satisfait par ce type d’enseignement, recherchant une manière plus ludique faisant appel à sa propre sensibilité, il se tourne naturellement vers les anciens de son village familial. Là, il découvre des instruments non enseignés en conservatoire dont les timbres originaux le séduisent : l’accordéon diatonique, la vielle à roue et surtout la bodega (grande cornemuse du Haut Languedoc). L’apprentissage devient « oral », dès lors Jean-Marc se consacre à cette nouvelle manière de vivre la musique.

Équipé d’une vielle à roue, il se dirige ensuite vers l’accordéon, puis les cornemuses. Installé dans le Lot de 1991 à 1997 il rencontre des luthiers et des musiciens routiniers avec lesquels il aborde différents répertoires de musiques du monde. C’est la qu’il rencontre les musiques scandinaves et entend pour la première fois une nyckelharpa.

En 1997, il rejoint le « cirque Bidon » en Italie. Cirque pionnier, le mode de déplacement se fait au rythme des roulottes tirées par des chevaux. C’est au cours des deux années qui suivent que Jean Marc est amené à voyager en Europe de l’est, il rencontre plusieurs musiciens et apprend à jouer du violon.

De retour en France le voilà au « volant » de sa propre roulotte, il parcourt les routes du sud de la France pendant une année et rencontre ainsi le groupe de folk alternatif « la Varda », il y officiera jusqu’en 2010.

Pendant cette période il va aussi participer à la création de différents collectifs d’artistes et notamment la « cie des Frères Locomotive », où il va s’intéresser au Théatre forain et plus largement au théâtre de rue. Un spectacle d’ombre grandeur nature va déboucher sur une fanfare burlesque où il est musicien/ comédien: « La fanfare Toto ». C’est dans cette formation qu’il va pratiquer l’euphonium.

Jean-Marc acquiert enfin une nyckelharpa en 2005, depuis il travaille sur le répertoire Scandinave, d’abord en duo dans le groupe gladja devenu aujourd’hui le quatuor gladja.

Multipliant les aventures musicales, il participe à différents projets tels que la fanfareta (musiques occitanes de rue), le balat’chou (bal pour enfants) et développe une conférence spectacle autour d’un « instrumentarium médiéval » qu’il dispense régulièrement auprès de scolaires.

Depuis plusieurs années Jean-Marc accompagne les lectures de Stephane Servant au travers de performances , de « lectures en musiques pour petites personnes et grandes oreilles » et récemment de livres disques.

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