Né en mai 1968 à Reims, Franck Rabilier mène d’abord de front une vie professionnelle d’ingénieur (Arts et Métiers) avec une activité artistique essentiellement circassienne.
En 1992, étudiant-chercheur au Québec à Sherbrooke, il amorce un virage net vers les arts de la scène. Il joue dans des compagnies professionnelles de théâtre et de danse (Sursaut et Les Lanternes oubliées). Il est acteur dans un court métrage, met en scène la troupe de théâtre universitaire de Sherbrooke, crée la lumière de solos de danse pour Sylvie Plamandon (Montréal). Il joue deux années consécutives dans le Théâtre d’été de Coaticook. De retour en France en 1995, il travaille d’abord comme technicien du spectacle. Il est éclairagiste sur le Festival Disney, puis installé à Rennes, il travaille à l’Opéra de Rennes où il intervient comme éclairagiste, machiniste, accessoiriste, régisseur lumière et aussi… figurant. Ce passage formateur lui permet de rencontrer Christian Gangneron, metteur en scène de la compagnie L’Arcal (Paris), qui l’invite à l’assister pour la mise en scène de l’opéra Orféo de Montéverdi. Il participe également à une création de la compagnie Faits Divers (Nantes)
Parallèlement, il est vice président du collectif d’artistes et de compagnies l’Elaboratoire où il participe à l’organisation de festivals dont il assure la régie générale. Il collabore à la création de spectacles comme concepteur lumière et comme conseiller à la mise en scène avec plusieurs compagnies de rue.
En 2003, il écrit et met en scène ‘Au large, La houle est plus douce’ pour l’ensemble vocal Akâdémia de Champagne Ardennes. Il est également un des membres fondateurs de l’Age de la Tortue et participe à plusieurs collectes de mots accompagnées de retransmissions scéniques. En 2005-2006 il est auteur et metteur en scène de ‘Entrons dans la danse’ pour l’Office Régionale Culturelle de Champagne-Ardennes. En 2007, il met en scène le groupe musical Viva, met en espace un concert de Laurène Devienne et anime des ateliers de cirque avec des autistes.
Toutes ses implications dans des projets artistiques divers ne l’ont pas empêché de continuer sa pratique circassienne, développant une expertise en main à main et contacts acrobatiques avec sa partenaire Delphine Lechifflart. Au cours de ces années, il encadre divers ateliers de recherches acrobatiques, se perfectionne à l’Espace Catastrophe (Bruxelles) et sous la direction de Zigmunt Biejag (école de cirque de Sion).
Il est membre de la compagnie La Loupiote depuis 1999 et y met en scène Le Prix de l’or, dont il est également un des interprètes. En 2002, il rassemble une quinzaine d’artistes pour investir une place de Rennes lors du printemps des poètes.
En 2004, il embarque sur le voilier La Loupiote, une scène itinérante mue par le vent. Il y a mis en scène et interprété « Entre Île et Aile », « les navigateurs », « la marionnette », des spectacles mêlant acrobatie, jeu et danse sur le pont du voilier.
Plus de 600 représentations ont été données à ce jour à travers le monde. De retour en France en juin 2017, il participa à une tournée sur les côtes bretonnes et Charentaises.
En 2019, il accompagne la mise en scène de Transit par la Cie Guyanaise Cirk’Anar. Débute également une collaboration avec la Cie du Diable à Quatre Pattes pour qui il intervient régulièrement comme metteur en scène et intervenant artistique. En 2021, il est invité à se joindre au projet Mangenuage.